chats

Les espèces compagnes (carnivores domestiques, NAC, oiseaux) représentent  aujourd’hui en France un marché annuel de quatre milliards d’euros. Outre les profits qu’en tirent les industriels de la nutrition, les vétérinaires, les éleveurs, et autres professionnels, cette situation génère un marché parallèle et clandestin (vente de chiots de particuliers, « braderie » de chiots ou de chatons ou d’autres animaux, voire de représentants d’espèces protégées, sur internet, dans l’espace public, etc.).

Tous ces animaux sont considérés comme des biens de consommation jetables à l’envi : abandon d’un vieux pour en prendre un jeune, achats ou adoptions découlant d’un caprice, inconsidérés et vite regrettés, etc.

 Ces phénomènes sont aggravés par la surpopulation de certaines des espèces susnommées, en l’occurrence les chiens et les chats surtout, dont les individus sont ravalés au rang d’objets et deviennent victimes de tous les abus, de toutes les violences possibles.

D’après nos estimations, entre 250.000 et 300.000 chats et plusieurs milliers de chiens sont mis à mort massivement chaque année en France, pour cause de surnombre, dans les fourrières et les refuges surchargés et aussi de manière « sauvage » et illégale par des anonymes.

 Plusieurs millions de chats livrés à eux-mêmes survivent difficilement et brièvement dans la rue, soumis à la faim, au froid, à la peur, à la maladie, à toutes sortes d’accidents mortels et parfois à la cruauté des hommes. A cela, il faut ajouter les  massacres commandités par certaines collectivités locales qui pensent ainsi pouvoir se débarrasser de populations proliférantes et pouvant générer des nuisances (*).

Des dizaines de milliers de chiens sont victimes de sévices, d’actes de cruauté, de maltraitances graves ou ordinaires (vie entière à l’attache, solitude, manque de soins, de nourriture, coups…), ou d’abandon, dans l’indifférence générale.

Des traitements inhumains sont ainsi couramment réservés à ces animaux qui nous sont les plus proches. Les mêmes phénomènes commencent à toucher les nouveaux animaux de compagnie (petits rongeurs, reptiles, furets…)

(*) En quoi ils se trompent lourdement : un espace laissé vacant par des chats sera très vite colonisé de nouveau par d’autres individus. Ainsi, la même situation perdurera d’année en année. La seule solution, pour éviter colonisation intempestive, maladies, etc., réside dans la stérilisation de tous les animaux vivant sur un site, leur nourrissage quotidien et leur suivi régulier.