Nous reproduisons ici le courrier qui a été envoyé à tous les maires de la région Auvergne afin de les sensibiliser au problème de la reproduction féline.

Madame, Monsieur le Maire,

Notre association, La Griffe, ne cesse de recevoir des appels concernant des animaux en détresse, et particulièrement des chats. Nous assistons, impuissants, à des situations qui sont la honte d’un pays comme le nôtre.

La surpopulation féline engendre en effet des conséquences plus que fâcheuses. Des citoyens mécontents des nuisances provoquées, des multitudes d’animaux en grande souffrance, des gens qui sont sensibles à cette souffrance et souffrent eux-mêmes de ne pouvoir y remédier.

Il existe pourtant des solutions simples, humaines pour éviter cela : la généralisation de la stérilisation des chats avant l’âge de six mois. Nous pensons qu’en tant que premier magistrat de votre commune, vous êtes en position de faire passer le message. Nous vous demandons de bien vouloir attirer l’attention de vos administrés propriétaires de chats sur la nécessité de recourir à cette intervention bénigne, pratiquée sans le moindre problème par les vétérinaires. Cela devient désormais une question de civisme ! Des rappels dans le bulletin municipal, une campagne d’affichage seraient les bienvenus.

Par ailleurs, nous vous rappelons que tous les chats nés après le 1er janvier 2012 doivent être identifiés (par tatouage ou puce électronique) or bien peu le sont, surtout en zone rurale.

Nous vous rappelons également que le fait de supprimer des animaux sans nécessité, et selon certaines méthodes qui ont parfois cours (noyade, étouffement, écrasement, etc.) sur les chatons surnuméraires, est considéré par la loi comme un acte de cruauté passible de deux ans de prison et 30.000 euros d’amende (art. 521-1 du code pénal).

Ce n’est qu’en généralisant la stérilisation que l’on arrivera à éviter ce genre de dérives qui sont la honte d’une nation.

Pour plus d’informations sur la nécessité de la stérilisation des chats, nous vous invitons à vous rendre sur la page de notre site consacrée à la question.

 Nous nous tenons à votre disposition pour tout renseignement. Nous pouvons également vous faire parvenir des affichettes et quelques documents d’information sur le sujet évoqué plus haut.

Avec nos salutations distinguées,

Pour La Griffe,

Josée Barnérias, présidente