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« L’arbre, l’animal et l’homme : la grande querelle du biocentrisme » : conférence-débat avec Gérard Charollois (à Clermont-Fd)
12 novembre 2016 14:30
Le samedi 12 novembre, nous recevrons Gérard Charollois, président de la Convention vie et nature pour une écologie radicale, qui nous parlera de son combat pour le vivant, et aussi de celui qu’il mène sans relâche contre la chasse. Cette conférence-débat promet d’être un moment inoubliable compte tenu de la carrure intellectuelle de Gérard Charollois.
La conférence aura lieu le 12 novembre à 14h30. Elle sera suivie d’un débat puis d’un pot dans le hall avec un stand où l’on pourra trouver le livre de G Charollois « Pour en finir avec la chasse – La mort-loisir, un mal français ».
voir le dossier de presse de la conférence
Présentation de la conférence :
Les connaissances scientifiques récemment acquises révèlent l’unité fondamentale du vivant, sur notre petite planète.
Or, les faits révèlent que notre espèce, d’une part, exploite, maltraite, torture les animaux, pris en leurs qualités d’êtres sensibles et, d’autre part, anéantit la nature, provoquant la disparition accélérée du nombre d’espèces.
Chasse, corrida, élevage concentrationnaire, expérimentation pour des raisons de pur confort sur l’animal, abattage rituel, représentent des négations du droit de l’animal à ne pas être soumis à des sévices dont certains atteignent un haut degré de cruauté.
L’aménagement du territoire, véritable déménagement de la nature, l’urbanisation, la surpopulation, les infrastructures de transports, l’agrochimie, la transformation des forêts en usines à bois, des cours d’eau en voies navigables, des côtes maritimes dénaturées, la pollution des sols, des eaux, de l’air par des milliers de molécules, la pollution lumineuse, l’omniprésence de l’homme dans tous les milieux compromettent la survie de la diversité biologique.
A terme, l’humain, éperdu dans sa course au productivisme et au mépris du vivant, devient victime de ses propres tares.
Lui aussi est exploité, rabaissé à une simple variante de production, courbé par la flexibilité d’une économie avilissante.
Qu’est-ce que le biocentrisme?
L’éthique qui place la nature et la vie au centre des valeurs.
Dans l’Histoire, nous rencontrâmes le théocentrisme, durant des millénaires, puis, depuis trois siècles, en Occident, l’anthropocentrisme.
Sans rien perdre des apports de la révolution intellectuelle que fut ce stade, il convient, désormais, de franchir un nouveau cap, d’élargir le champ de l’empathie en y incluant l’arbre, l’animal et l’homme, tous solidaires dans le destin des êtres.