Nous ne sommes pas un parti politique. Nous n’avons pas de programme. Nous essayons toutefois de faire en sorte que nos revendications soient cohérentes et réalistes.
Pas plus que l’humain n’accepte (à l’exception des sociopathes, des dictateurs, des cyniques, des fanatiques et autres -nombreuses- exceptions), que les souffrances de toutes natures lui soient infligées par ses pairs (au moins en théorie), il ne devrait tolérer que ces mêmes souffrances soient infligées aux autres espèces.
Aussi, La Griffe demande
- Que les conditions de vie des animaux dits de compagnie soient entièrement revues et repensées dans le sens d’un strict contrôle des naissances, afin d’éviter la surpopulation, source de grandes souffrances.
- Que les conditions de détention des animaux dits de compagnie, qui pour l’heure ne sont contraignantes que pour les animaux, soient entièrement reconsidérées.
- Que leur marchandisation soit définitivement abolie et leur commerce interdit.
- Que l’on s’engage à respecter la nature des espèces dites de compagnie et à leur fournir une existence adéquate (un chat n’est pas un animal sauvage qui peut survivre en étant livré à lui-même, un chien ne peut passer sa vie à arpenter les quelques mètres que lui autorise la longueur de ses chaînes).
- Qu’il soit mis un terme à l’utilisation des animaux pour des tâches dures et des usages assimilables à un esclavage.
- Qu’il soit mis rapidement un terme aux expériences sur les animaux qui, quoi que l’on prétende, peuvent être remplacées par d’autres méthodes, surtout lorsqu’elles sont inutiles et cruelles (les exemples abondent : récemment, en Chine, des milliers de rongeurs ont été sacrifiés pour prouver que le thé était meilleur pour la santé que l’alcool !)
- Que les animaux sauvages ne soient plus capturés à des fins autres que leur protection (dans le cas d’un animal blessé qui doit être soigné, par exemple).
- Que les animaux sauvages captifs aient enfin droit à une vie digne et heureuse lorsque leur imprégnation et/ou leur méconnaissance des milieux naturels les rend inaptes à la survie dans ces mêmes milieux et commande qu’ils soient hébergés dans des structures, sanctuaires ou refuges, adaptées pour les recevoir.
- Qu’il soit mis rapidement un terme à toute forme de chasse-loisir, de pêche-loisir, à la tauromachie et à toutes les pratiques qui ont pour but de blesser ou de tuer.
- Qu’il soit mis progressivement un terme à l’élevage des animaux pour leur chair ou leur peau, et que des solutions alternatives soient envisagées.
- Qu’il soit mis très rapidement un terme à l’élevage de type intensif.
- Que toute forme de maltraitance envers les animaux soit sévèrement sanctionnée.
Avant tout, il est impératif que change le regard que nos sociétés portent sur les animaux. Nous avons l’ambition d’y contribuer.