Parrainer un animal de La Griffe

Au fil des années, La Griffe a recueilli des animaux qui  n’ont que très peu de chances d’être un jour adoptés. Ils sont trop vieux, trop moches, trop mal portants, pas assez sociables, trop ceci, pas assez cela. En gros, ils ne correspondent pas du tout aux standards de l’adoption, tels qu’on les conçoit, hélas, de plus en plus fréquemment. Ce sont eux, pourtant, qui auraient le plus besoin d’être secourus… Même dans certains refuges, ils n’auraient à peu près aucune chance de survie. La Griffe est sensible au sort de ces mal-aimés, ces déchus, ces boiteux, ces êtres vulnérables et attachants. C’est pourquoi elle a décidé de les garder. Chez l’un(e), chez l’autre, vaille que vaille, on arrive à en héberger quelques-uns. Notre Lulu, décédé en décembre 2015, faisait partie de ceux-ci, de même que Charlotte, elle aussi partie pour un monde que l’on dit meilleur, et bien d’autres. Pour nous aider à soigner au mieux ceux qui ne demandent qu’à vivre, le plus longtemps possible, dans les meilleures conditions, nous avons décidé de créer un dispositif de parrainage. Il vous suffit de choisir, en visionnant la page qui leur est consacrée, lequel d’entre eux sera votre filleul (ou votre filleule) et de vous engager par contrat avec La Griffe à verser pour lui ou pour elle une somme de votre choix (à partir de 5 euros mensuels), pour une durée de six mois minimum. Vous recevrez régulièrement de leurs nouvelles, et vous serez informé en cas de décès -beaucoup d’entre eux en effet sont âgés et leur espérance de vie s’en trouve limitée. Vous serez bien entendu informé également si votre filleul(e), contre toute attente, était adopté(e). Aidez-nous à les secourir, à les soigner et à les aimer ! Merci pour eux ! Pour parrainer, il suffit d’envoyer un courriel à lagriffe.parrainage@gmail.com ou bien un courrier postal à La Griffe, BP 10152, 63020 Clermont-Ferrand Cedex 2. Nous prendrons contact avec vous dans les plus brefs délais. Chonchon Adieu, petite Chonchon ! C’était une perle, une plume d’ange : notre Chonchon ne sera restée qu’une vingtaine de mois avec nous. Elle est morte d’une inexorable et incurable insuffisance rénale pendant la nuit du 26 au 27 mai dans une clinique vétérinaire. Elle avait été placée sous perfusion, c’était le dernier recours pour peut-être lui sauver la vie. Nous l’avions recueillie en août 2015, avec sa copine (peut-être sa mère, ou sa fille, ou sa sœur…) Poppi et le chien Sidney, aveugle et craintif. Tous les trois étaient très âgés, sans que l’on sût exactement leur année de naissance. Chonchon était joueuse, affectueuse, innocente et gentille. Elle adorait la compagnie des bipèdes, mais ne s’est jamais montrée agressive avec les autres chats, ni même les chiens. Une merveille de petite chatte. Nous la pleurons à hauteur de notre tristesse. Et nous remercions chaleureusement celles et ceux qui l’avaient parrainée… Poppi et Sidney sont encore avec nous, et coulent des jours tranquilles… JB (Juin 2017)

Les candidats au parrainage :


Lasko : la chance au bout des doigts Né  en septembre 2015, dans un village de la Combraille profonde, Lasko (qui n’est pas un animal préhistorique…) aurait pu mener une vie de chat de campagne à peu près tranquille, avec gîte et gamelle à volonté, car les chats, noirs de surcroît, sont plutôt bien vus dans le coin (ce qui est assez rare pour être souligné !). C’était sans compter sur les chasseurs, piégeurs et autres bienfaiteurs de l’humanité !  Lasko, alors  âgé seulement d’un mois et demi, s’est retrouvé avec la patte droite prise dans un « piège à fouine » de fabrication artisanale, installé dans une grange. Après avoir gémi, pleuré, appelé pendant au moins deux jours, il a fini par être localisé et récupéré, dans un état qui laissait peu d’espoir pour l’avenir, par deux adolescents qui l’ont confié à une bénévole de La Griffe. Après avoir gémi, pleuré, appelé pendant au moins deux jours, il a fini par être localisé et récupéré, dans un état qui laissait peu d’espoir pour l’avenir, par deux adolescents qui l’ont confié à une bénévole de La Griffe. Le petit chat une fois transféré à Clermont, il a été vu par des spécialistes. Trois interventions plus tard, avec des pansements quotidiens durant trois mois, le petit Lasko n’avait perdu « que » ses doigts qui se sont nécrosés, mais il avait gardé sa patte ! Ce léger handicap, vite compensé, ne l’empêche nullement aujourd’hui de courir, sauter, jouer avec la fougue de sa jeunesse. Désormais entouré d’amis, chats, chiens et lapins, le chaton miraculé a trouvé son équilibre dans sa famille d’accueil qui s’est beaucoup attachée à lui.

Mesrine, le fugitif apprivoisé

Mesrine s’est retrouvé pris en charge par La Griffe à la suite d’une situation de détresse de son détenteur qui ne pouvait plus du tout l’assumer, et menaçait même, parce qu’il voulait lui éviter le refuge, de faire euthanasier ce croisé malinois-leonberg âgé de dix ans. C’eût été injuste car Mesrine, s’il est vrai qu’il aurait été très malheureux enfermé dans le box d’un refuge, peut et doit retrouver l’affection d’un maître, et cela à titre définitif. La prise en charge de Mesrine par La Griffe ne s’est pas faite sans quelques péripéties. Avec un tel nom, pouvait-on s’attendre à autre chose ? Car si le chien a consenti, lorsqu’on est allées le chercher, à monter dans la voiture, il tout de même réussi, alors qu’on était arrivées devant la maison qui devait l’accueillir, à tromper notre vigilance et à prendre la poudre d’escampette… Nous l’avons cherché une partie de la nuit, sûres qu’il essaierait de rejoindre sa maison, à l’autre bout de la ville. L’une d’entre nous l’a aperçu, au milieu d’un carrefour, visiblement épuisé et cherchant son chemin. Garer la voiture en catastrophe, descendre, courir à sa poursuite et l’appeler… Mesrine avait compris qu’on cherchait à le prendre… Il s’est mis à courir, et nous a échappé…

Ce fut une nuit difficile, car on était très inquiètes pour ce gros chien un peu vieillissant… Le lendemain, de bon matin, la nouvelle est tombée. pendant la nuit, Mesrine s’était rendu chez un ami de son maître et c’est là que l’homme, en rentrant chez lui, l’a retrouvé. Le chien l’attendait devant sa porte…

La seconde fois que nous l’avons conduit dans sa famille d’accueil, Mesrine n’a pas bronché. Il avait compris. Depuis, il n’a plus essayé de s’en aller. Il est très attaché à la personne qui s’occupe de lui en ce moment. Il cohabite avec une chienne, des chats. C’est un chien, on l’aura compris, extrêmement intelligent, pacifique et obéissant qui mérite de vivre les années qui lui restent entouré de l’affection qu’il recherche plus que tout.

Mais il est difficile de placer un chien adulte, alors, dès qu’il a passé cinq ou six ans, c’est presque mission impossible.

Pour l’heure, Mesrine est le protégé de La Griffe…


Sidney (dit Doudou), Kali (dite Chonchon) et Poppi (à parrainer tous ensemble ou individuellement)

Ils ont été recueillis tous les trois ensemble. C’était en août 2015. Ils vivaient à la campagne, dans une demeure désertée par leur maître, parti en maison de retraite. Depuis trois ou quatre mois, ils étaient seuls. Quelqu’un venait les voir deux fois par jour…

Mais cela commençait à être long. Les chasseurs du coin avaient bien proposé de régler le problème des deux minettes… Quant à Doudou, s’il n’était pas question pour l’instant de le « réguler », son avenir ne s’annonçait pas très bien…

Heureusement, on a préféré alerter La Griffe avant d’avoir à recourir à des solutions extrêmes.

Doudou, nous a-t-on dit, avait treize ans. Quant aux minettes, on ne sait pas trop. Elles auraient sensiblement le même âge que le petit chien. Elles n’étaient pas stérilisées. Aucun d’eux, bien sûr, n’était identifié. Ils n’avaient probablement jamais mis les pattes chez un vétérinaire de toute leur vie

Doudou, pour l’instant, se porte bien, malgré un peu d’arthrose. Il est quasiment aveugle. Il ne sait pas ce qu’est une laisse, il est très craintif et refuse de sortir du jardin de la maison où il a trouvé refuge, mais il n’y a en lui aucune agressivité. Il cohabite sans problème avec trois autres chiens et des chats.

Poppi est un peu craintive, beaucoup moins cependant que lorsqu’elle est arrivée. Elle n’a plus de dents et elle est diabétique, de sorte qu’elle doit avoir tous les jours sa piqûre d’insuline.

Quant à Kali, c’est un amour de chat, une minette comme on en fait peu. Belle comme le jour, et gentille… Jamais un coup de griffe, jamais le moindre grognement. Elle se fait discrète, trace peu à peu son petit bonhomme de chemin, se fait accepter tranquillement par les autres, et elle adore jouer..

Mais Kali a un sérieux problème de santé. Elle souffre de la présence de polypes dans l’oreille droite et le sinus droit, ce qui rend sa respiration un peu laborieuse… Et ce qui explique pourquoi elle a été surnommée Chonchon.


Chanoune, un caractère

Chanoune, après avoir été « oubliée » sur place par ses maîtres qui déménageaient, a passé pas loin de dix années dans la rue. Nourrie par les riverains, elle n’a sans doute dû sa survie qu’à son fichu caractère ! Chanoune, dite Chacha, a sans doute beaucoup travaillé son direct du droit, elle est experte dans l’art de la calotte griffue. Elle n’est pas franchement méchante, elle n’aime juste pas qu’on l’embête. Et il faut que ça se sache. C’est pourquoi, à ceux qui ont l’outrecuidance de s’approcher d’un peu trop près de son auguste personne, bipèdes ou quadrupèdes de toutes tailles et de toutes sortes, elle balance une patte leste qui décoiffe ! Elle a ses moments de tendresse aussi… Enfin ça, c’est quand elle veut, où elle veut et comme elle veut !

A part cela, elle apprécie énormément de se trouver au chaud, dans des dodos moelleux et, malgré ses douze ou treize ans d’âge, elle se porte plutôt bien…


Noël, le petit sauvageon

Noël est un petit sauvageon qui ne survivrait pas dans la rue. Sujet aux infections, son oeil droit est perdu, il risque d’être énucléé plus tard selon l’évolution.  C’est un petit chat très discret qui s’entend bien avec les autres.


Cosette, pas si misérable que cela

Elle a été confiée à La Griffe en même temps que sa maman, Peggy, le 22 avril 2016. Peggy était malade. Nous l’avons soignée pendant plusieurs semaines, jusqu’à ce que son état s’aggrave subitement. Cosette, demeurée seule, s’est montrée sous un jour un peu différent que lorsqu’elle était accompagnée de Peggy. Elle est devenue moins timide, plus affectueuse. En dépit de son âge (elle est née en avril 2000), elle est en bonne santé et mène sa petite vie tranquillement, sans toutefois chercher le contact avec les autres animaux, mais ne le refusant pas non plus. Elle s’est bien adaptée à sa nouvelle vie et, à La Griffe, nous souhaitons qu’elle en profite le plus longtemps possible.


Zoé : la métamorphose

C’est début février 2016 que Zoé est arrivée. On ne connaît pas vraiment le parcours de cette petite épagneule qui serait née en novembre 2000. Mais c’est dans un refuge qu’elle avait été adoptée, en 2013, par une dame assez âgée pour que, début 2016, son état de santé nécessite un départ en maison de retraite. C’est pour éviter à Zoé un retour à la case départ, dans un box de refuge, que nous l’avons accueillie. Et nous n’avons pas eu à le regretter. C’est une petite chienne intelligente, très vive, joueuse et gentille, qui adore courir en tous sens, le museau rivé au sol, jouant les fins limiers pendant qu’on attend patiemment qu’elle ait terminé sa ronde des odeurs.

En tout cas, La Griffe a réussi à Zoé. Lorsqu’elle est arrivée, elle avait la forme d’un petit tonneau. Exercice quotidien et nourriture adaptée l’ont rajeunie : elle a retrouvé une silhouette de chien ! Et elle est heureuse de vivre !


Jeannot : il est passé par ici…

Jeannot nous aura causé bien du souci ! Les adhérents de La Griffe le savent, qui ont suivi le feuilleton. Le 20 juin 2016, on nous sollicite pour récupérer un chat de onze ans… Sa maîtresse, qui était hospitalisée depuis deux mois, vient de mourir. Les ayants droit ne peuvent prendre en charge le chat. Ils envisagent de l’emmener au refuge. La personne qui fait appel à nous pense qu’il n’y survivra pas… Nous acceptons de l’accueillir, et le 23 juin, c’est chose faite. Il reste chez une bénévole de La Griffe pendant une dizaine de jours. Méfiant au tout début, il se montre ensuite câlin et gentil. Nous avons trouvé une accueillante, adhérente de l’association, qui veut bien que nous lui amenions Jeannot. Elle passe l’été dans un hameau du Cantal à côté de Massiac. Qu’à cela ne tienne, nous y conduisons Jeannot. Sauf que, pendant une semaine, Jeannot ne mange quasiment pas, boude et reste au fond de ses cachettes. C’est alors que nous nous disons que l’idée n’était pas bonne et nous décidons de le rapatrier à Clermont. Nous allons le chercher le dimanche 10 juillet. Mais, surprise ! Jeannot n’est plus là ! La veille au soir, l’occupante de la maison a laissé ouverte, pendant quelques minutes, la fenêtre de la pièce où se trouvait le matou… Qui a pris la poudre d’escampette. Nous l’avons cherché de toutes les façons possibles. Et puis, le 11 août, un coup de téléphone : Jeannot a été vu près du lieu d’où il s’était enfui. Photo à l’appui. Pas de doute, c’est bien notre Jeannot, sain et sauf ! Deux bénévoles sont retournées le chercher. Il ne partira plus désormais de Clermont, puisque, apparemment, c’est là qu’il a décidé de vivre…


Gaspard

Gaspard a été récupéré, un soir de juillet, par une dame qui passait par là, gisant sur la chaussée après avoir été heurté par une voiture. Il était tard lorsqu’on nous a appelés. Nous avons conseillé à notre interlocutrice d’amener le chat chez le vétérinaire de garde, en lui précisant que nous le prenions à notre charge. Gaspard était gravement touché, mais aucune fonction vitale n’était atteinte. Il était cependant paralysé du train arrière sans pour autant avoir quelque chose de cassé.

Il est resté plusieurs jours chez le vétérinaire, et puis l’une de nous l’a pris en charge. Ce n’est pas simple, il faut le rééduquer, lui réapprendre à marcher. Peu à peu, Gaspard gagne en force. S’il n’arrive pas encore à marcher seul, il fait beaucoup d’efforts, comme s’il comprenait que sa vie en dépend. Les progrès sont là. Il faut désormais attendre la suite…

Bien entendu, il n’était ni stérilisé, ni identifié…


Camomille, alias « Camo »

Notre Chonchon s’en est allée. Nul doute qu’elle a déjà trouvé sa place au paradis des chats gentils et qu’elle s’est déjà fait plein de copains. Mais la misère des petits félins ne s’en est pas allée avec elle. Camomille, que nous avons recueillie voici déjà deux ans, vient rejoindre notre petite troupe des candidats au parrainage.

Camomille n’était pas très heureuse, avant… Ce n’était pas l’enfer, mais un pénible purgatoire. Nous avions la possibilité d’extraire Camo à son triste sort et nous l’avons fait. Aujourd’hui elle coule des jours heureux chez une bénévole de La Griffe. Elle va sur ses quinze ans. Elle aime bien qu’on la brosse mais déteste être rationnée en croquettes. Elle est vive et curieuse, elle adore jouer. La seule situation qui la met de mauvaise humeur, c’est lorsqu’elle se trouve en présence de Lily, une autre pensionnaire… Comme Camo commence à vieillir, elle a besoin de visites vétérinaires régulières, et surtout d’une nourriture adaptée, et… assez coûteuse. Ce qu’on ne vous a pas dit, c’est que Camo accuse un net surpoids, et que des croquettes « light » seraient les bienvenues.