Introduction

Il fut un temps, pas si lointain, où l’on se préservait de la surpopulation féline en massacrant systématiquement les chatons, et pas seulement les nouveau-nés, par des procédés que l’on n’ose qu’à peine évoquer tant ils étaient cruels, et en laissant « faire la nature ». Les stérilisations restaient marginales.
Aujourd’hui – signe des temps – les populations humaines sont plus sensibles à la souffrance animale, les pratiques évoluent, et c’est tant mieux. Les mises à mort cruelles de chatons, même si elles existent toujours, sont moins nombreuses et considérées comme de la pure barbarie. Elles ont cédé la place à la démission, au refus de voir et de savoir. Résultat : les chats en errance prolifèrent, pour leur plus grand malheur. Et c’est nous, les humains, qui en sommes la cause. Nous n’acceptons pas d’avoir des colonies de chats devant nos portes, mais nous ne faisons rien pour endiguer le phénomène. Il existe pourtant des solutions qui ne recourent ni à la prédation, ni à la brutalité, mais en appellent à la bonne volonté des uns et des autres et au courage politique.
Nous essaierons ici de faire le point sur les causes et les effets de la surpopulation des chats errants en France. Et nous tenterons d’apporter des réponses aux questions que pose une situation de moins en moins gérable, cauchemar des associations qui se sont donné pour but de protéger et de sauver les animaux. Cliquez sur le lien pour accéder à l’ensemble du dossier.