Une adhérente de La Griffe nous a envoyé ce courrier. C’est l’histoire toute bête de Cookie, le petit chat roux, qui ressemble à tellement d’autres…

« Je m'appelle Cookie et j'ai environ un an et demi mais j'ai vraiment mal démarré dans la vie. Je vivais dans une famille pas très gentille mais je n'avais pas choisi  et je me contentais de ce qu'on me donnait.. Puis un jour, j'ai été jeté dehors à coups de pied sans savoir pourquoi? Je me suis retrouvé tout seul dans le froid du mois de janvier. Dès que j'approchais de leur porte, mes anciens maîtres me jetaient de l'eau  pour me faire fuir et ils ont gagné… Je ne savais plus où aller? Une dame me donnait à manger et me laissait dormir sous son balcon mais je grelottais et ne comprenais pas ce que j'avais pu faire pour en arriver là. J'étais gentil, toujours à ronronner, je ne réclamais que des caresses. Les mois ont passé tant bien que mal , j'étais très maigre et n'avais presque plus de poils, j'étais recouvert de vilaines croûtes et je me grattais tout le temps.

« Puis un jour, une autre dame est venue et s'est approchée de moi en me parlant doucement. Je n'étais pas très rassuré mais je me suis laissé faire. Elle m'a emmené chez le vétérinaire. Je n'avais que la peau sur les os et j'étais dévoré par les puces et les parasites.

« Une prise de sang et le diagnostic tombe : je suis porteur sain du virus FIV (*). Mais ma bienfaitrice n’a pas voulu me laisser tomber. J'ai été soigné, nourri, et maintenant j'ai retrouvé belle apparence et bonne santé. Chez elle, il y a d’autres chats, et elle voudrait me placer chez des gens où je pourrais être heureux. Je ne demande pas grand-chose, quelqu’un avec qui je serais le plus affectueux des chats.

« Est-ce trop demander que de vivre, simplement ? »

(*) Le FIV est le virus de l’immunodéficience féline, dû à un lentivirus (sous-groupe des rétrovirus), qui a été découvert en 1986. Il rend le chat vulnérable, du fait de sa perte plus ou moins importante d’immunité, aux infections. Ce virus est l’équivalent du sida, mais il n’y a aucun risque de transmission ni à l’homme ni aux autres espèces. Les chats le transmettent lors de bagarres, ou lors de rapports sexuels. Le virus est très fragile lorsqu’il se trouve à l’extérieur, les chances de contamination par les lieux est donc quasi impossible. Les chats atteints par le virus peuvent contracter des maladies dites opportunistes. Le stress peut être un facteur déclenchant. Mais s’ils sont soignés, ils peuvent vivre de nombreuses années. En refuge, pour respecter le principe de précaution, les chats contaminés sont systématiquement euthanasiés.

La seule prévention contre le FIV est la stérilisation des chats, mâles et femelles.

 

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